Les chansons, compositions, poèmes et interprétations de Maître Suprême Ching Hai (végane) 34e partie d’une série

La montagne et la forêt par un soir d’automne, au milieu de la magnificence de la nature, évoquent dans le cœur du voyageur des souvenirs d’antan. Le bruit du ruisseau de la forêt qui résonne au loin ressemble au son enchanteur de la musique, créant un désir encore plus grand pour la patrie.

Dans la forêt de brocart, l’automne se pose, ailes délicates d’or soyeux Ô mon cœur, n’es-tu point agité au gré des vagues de la rivière Đà ? Les yeux mélancoliques rivés sur la tribu montagnarde, La poésie composée sur un brin d’herbe dans la nature. L’écho silencieux de la pluie du soir, sur le ruisseau. D’un village distant, l’on entend la musique mélodieuse des montagnes. La brume enveloppe les routes frontalières La voix mélancolique des adieux étouffait les larmes qui perlaient Des nuages dérivaient vers un îlot reculé et le sommet argenté Dans les maisons sur pilotis, la nostalgie abonde. Tout comme les traces de pas élégantes qui s’effacent, la couleur de ta robe indigo s’est-elle également estompée ? Le feu tourbillonnant rayonne la lumière des rêves dorés. Des joues roses reflètent l’essence de la forêt. Des doigts imprégnés du parfum de l’herbe sauvage De délicats nuages caressent tendrement tes fines tresses. La jupe brodée de la jeune femme indigène En lin du pays, paré de fleurs, et aux teintes semblables aux nuages Tendres regards imprégnés d’affection tribale Les rêves prennent leur envol dans la fumée des feux de joie Le goût sucré de l’ambroisie toujours revigorant Qui donne le vertige sans toutefois griser. Des flutes de pan primitives résonnent à travers la nuit le ruisseau solitaire est envahi de tristesse La fumée brumeuse dans l’ombre des montagnes malheureuses Au bout de la nuit, un cœur est angoissé parmi le bruit des cascades Un chant mystique réveille la divinité de la montagne, immergée dans l’ancien son d’une flamme sombre La pluie gémit sur les roseaux à travers le passage alpin, Les vents sifflent dans les cavités rocheuses, et les eaux du ruisseau suivent. L’arôme du feuillage coupe le souffle Une pointe de tristesse survient à la fin d’un long rêve La robe de la jeune fille des hautes terres est d’un vert déconcertant Les yeux de la jungle se reflètent dans le ruisseau bleu, Un muntjac perdu hurle au sommet d’un pic Du Ciel et de la mer, la nostalgie se répand soudainement Charmée par les notes toujours graves du gibbon Parmi les oiseaux des montagnes les muntjacs appellent leur troupeau. Son visage, les fleurs dans la forêt, il pleut, alors que l’on sommeille, Comme j’aime ses cheveux, flottant comme les nuages.

Une chanson qui a habité le cœur des gens comme une mélodie folklorique intemporelle, « O Cuội » reste profondément ancrée dans la mémoire de tous les enfants aulaciens (vietnamiens). La beauté lumineuse de la lune éveille chez les petits le rêve innocent de visiter un monde magique pendant la pleine lune. « Le Ciel offre, le 15e jour du huitième mois, une lune vraiment grande, brillante Les enfants qui aiment rire et veulent aller sur la lune peuvent demander à Dieu de leur prêter une échelle. »

Dans la lune couleur ivoire se trouve un grand banian et le vieux Cuội s’accrochant à son rêve (s’accrochant à son rêve). Calme-toi et écoute-moi Ô Cuội : « Pourquoi veilles-tu au clair de lune si longtemps ? » Dans la lune couleur ivoire se trouve un grand banian et le vieux Cuội s’accrochant à son rêve (s’accrochant à son rêve). Le vent n’est pas à la maison Le vent s’élance dans des milliers de directions Encore et encore, il monte sans s’arrêter Dans le ciel de notre pays (dans le ciel de notre pays). Calme-toi et écoute la lune et le vent se dire l’un l’autre Où est ta patrie, Ô sœur ? Le vent n’est pas à la maison Le vent s’élance dans des milliers de directions Encore et encore, il monte sans s’arrêter Dans le ciel de notre pays (dans le ciel de notre pays).

Il y a un grillon qui chante toute la nuit Sa chanson est un cadeau, ainsi il est extrêmement pauvre (ainsi il est extrêmement pauvre). Récompensant le grillon pour son chant du fond du cœur Le Ciel envoie les étoiles briller sur des milliers d’endroits Il y a un grillon qui chante toute la nuit Sa chanson est un cadeau, ainsi il est extrêmement pauvre (ainsi il est extrêmement pauvre).

La lumière s’abat sur la colline, La lumière grimpe sur l’arbre Les jambes de la lumière sont lasses donc elle s’assoit par ici (donc elle s’assoit par ici). Ensemble, regardant la lumière souriant joyeusement Amusons-nous, frères et sœurs La lumière s’abat sur la colline, La lumière grimpe sur l’arbre Les jambes de la lumière sont lasses donc elle s’assoit par ici (donc elle s’assoit par ici).

Les enfants qui aiment rire et veulent aller sur la lune peuvent emprunter à Dieu une échelle. (emprunter à Dieu une échelle) Le Ciel nous accorde le 15e jour du 8e mois lunaire une vraie pleine lune brillante Les enfants qui aiment rire et veulent aller sur la lune peuvent emprunter à Dieu une échelle. (emprunter à Dieu une échelle)

C’est bien ? Est-ce vraiment bien, ou vous voulez simplement flatter mon ego pour pouvoir rire ? Hein ? Vraiment bien ? (Très bien !) Tant que c’est vivant, c’est bon, hein ? Peu importe quoi.

Le Paradis est un lieu de paix et de bonheur ; c’est un royaume Céleste où l’on entend le son mélodieux de la flûte qui transcende les liens terrestres et qui nous permet d’écouter l’histoire du cœur depuis des temps immémoriaux.

Le printemps glisse tendrement sur la nouvelle herbe verdoyante Dans les bois, quelques fées jouent de la flûte La solitude fait écho aux notes de musique La mélancolie s’infiltre dans cette nature reculée...

D’adorables fées près de la source du ruisseau, la chevelure ondulante Des épicéas chuchotent sur la butte solitaire Derrière le passage de montagne, Des nuages roses sont suspendus Des arbres se prélassent au soleil, alors que l’après-midi rechigne à partir

Dans le ciel bleu très haut, regardez ! Deux grues blanches retournent au paradis Deux grues blanches retournent au paradis S’élançant très haut, touchant les nuages les plus distants Avec les oiseaux, le son de la flûte s’élève Puis descend vers le ruisseau près des fées enchanteresses S’élançant très haut, touchant les nuages les plus distants S’attardant tout près, Résonnant près des arbres verts luxuriants Apaisant comme un doux amour Séduisant comme une fée dansant dans l’air Le doux zéphyr sur la terre céleste Le chagrin de la fée Ngọc Chân est transporté sur une berge distante…

L’amour est la substance même de toute existence. Quand l’amour arrive, le monde brille de foi et de vitalité. Le cœur est comme une fleur qui s’épanouit, avec des rires qui résonnent. Mais quand l’amour est absent, le cœur se flétrit, laissé dans le désespoir. Ce n’est qu’au contact du véritable amour que l’âme redécouvre la source éternelle de la jeunesse et de la joie.

Le plaisir d’amour ne dure qu’un moment Le chagrin d’amour dure toute la vie Les joies de l’amour ne durent qu’un moment La douleur de l’amour dure toute la vie.